Comment vis-tu le confinement ?
Je suis au bureau tous les matins à 6h30. Nous n’avons pas le choix, il faut faire face à une situation compliquée. Mais ça nous motive de trouver des solutions. Nous sommes trois ou quatre à plein temps à faire tourner la boite au bureau. Deux commerciaux sont en télétravail et tous les autres en chômage partiel. Et c’est la même chose dans nos filiales de distribution comme en Allemagne ou en Suisse. Depuis hier nous innovons avec des vidéo-conférences et ça marche plutôt bien. Hier nous étions avec les clients français et tout à l’heure nous serons avec nos revendeurs étrangers.
Optimiste ?
Il le faut, nous devons anticiper une éventuelle reprise. Nous avons eu une demande de la mairie d’Annecy pour faire des masques. Nous sommes du coup en contact avec Porcher pour exploiter le bon tissu, et nous allons nous lancer dans cette fabrication.
Et côté personnel ?
Heureusement ma femme s’occupe des enfants et leur fait école, je peux du coup mettre toute l’énergie pour l’entreprise.