Le moteur de nos voitures est toujours fondé sur le bon vieux cycle “Beau de Rochas” breveté il y a… 160 ans ! Pas de révolution non plus pour nos parapentes, mais quelle évolution ! Tant au niveau des technologies que de leur résultat en performances et sécurité. Ceux qui ne se penchent pas de près sur la façon dont sont conçus et fabriqués nos parapentes, n’imaginent pas le degré de complexité atteint par les manufacturiers.
Il y a 30 ans (*), il y avait encore des voiles très inabouties et parfois dangereuses. Aujourd’hui il n’y a plus de mauvaises voiles. Comme dans tous les domaines, tous les fabricants s’observent les uns les autres et les meilleures idées se retrouvent partout. Et tant mieux ! C’est cela qui, ajouté au strict contrôle de l’homologation, a peu à peu gommé les défauts du passé.
Un parapente actuel est une prouesse technologique. Il faut s’être penché sur cette gestation pour comprendre les difficultés de la mise au point de nos jouets, puis de leur homologation dans chaque taille. Il faut avoir vu le travail réalisé dans les usines de fabrication pour comprendre la complexité d’une voile (1500 pièces à assembler pour une B, 3000 pour une voile compétition) ou d’une sellette. On est dans un domaine de haute précision. On peut en être fiers : le parapente, c’est de la haute couture !
*Le parapente a son origine dans un engin conçu en 1969 par l’Américain Dave Barish, mais son essor n’a véritablement commencé qu’en 1985.
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