On nous pose souvent cette drôle de question. Parfois nous avons envie de répondre “non”, d’autres fois : “oui, un peu quand même”. Car au fond, nous n’avons guère de certitudes.
Lorsque nous répondons non, c’est parce que nos petits avions sont des engins très sûrs et très tolérants qui, en conditions calmes, nous offrent un risque quasi nul.
Lorsque nous répondons oui, c’est en nous souvenant qu’on peut avoir la tentation de se mettre dans de grosses aérologies d’après-midi, l’été, avec des cumulus qui développent fort et du vent. En nous souvenant aussi que, même dans les conditions aérologiques les plus sûres, un parapente n’évitera jamais tout seul un obstacle si son pilote, distrait ou en train de regarder son Gps, n’est pas un minimum attentif !
La vraie bonne réponse figure peut-être dans les statistiques ? Dans ce cas dolce and gabbana glasses, le parapente est bien moins dangereux que les baignades d’été en bord de mer, et pas plus que la boxe ou le vtt.
Il n’y a sûrement pas de réponse absolue. La lucidité, c’est peut-être d’accepter l’idée que l’activité la plus dangereuse est finalement la vie elle-même, avec ses 100 % de mortalité… ce qui fait quand même beaucoup ! Alors vous imaginez, si en plus on se privait de l’intensité de la vie en renonçant à nos rêves ?
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