On connaît un parapentiste qui monte chaque jour à Varan, magnifique balcon avec vue sur le massif du Mont Blanc tout proche. C’est juste au-dessus de chez lui : 800 mètres de dénivelé quand même, à faire à pied avec la voile, légère quand même, sur le dos. Deux heures de marche. Parfois, il pousse même un peu plus haut, jusqu’à Barmerousse, encore 600 mètres au-dessus, encore plus beau. Et il redescend sous son parapente. Toujours le même vol, dites-vous ? Oui, mais quand il ne pourra plus le faire, ou quand il n’aura plus envie, il aura perdu son moment de magie, son petit miracle quotidien, et ce sera le début de la fin, parce qu’il a 75 ans.
Quelques lignes encore…
Bien sûr, au début de l’année, il a fallu prendre nos licences. Sur Internet ce n’est pas toujours simple, mais si on ne veut pas rester à quai il faut s’adapter aux nouveaux fonctionnements de notre planète. On a payé (c’est pas donné) puis imprimé notre licence reçue sur le site FFVL. Et pour une fois on a pris la peine de lire, y compris le petit mot d’introduction… qui nous paraît si juste et limpide qu’on se permet de le mettre en lumière. Voici : “En vous licenciant à la Fédération, vous contribuez à poursuivre les objectifs prioritaires que sont la défense de vos intérêts, tels la gestion et préservation des espaces de pratique, la sécurité, la formation, la compétition et le soutien aux milieux associatif et professionnel. Le développement d’une activité ne peut être réalisé qu’avec le concours de tous.”
Eh bien on est d’accord, et du coup on a payé avec plaisir, avec le sentiment d’accomplir une sorte de devoir de citoyenneté, et de ne pas se comporter en sauvages irresponsables. Ce n’est surtout pas une leçon de morale (on a horreur de ça), juste une espèce de prise de conscience.
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