Je me souviens étant petit, à quel point les rutilantes voitures du Salon de l’Auto me faisaient fantasmer. Je me penchais à l’intérieur pour regarder les compteurs en me demandant : “elle monte à combien celle-là ?”. Une Plymouth qui devait aller au maximum à 140, mais dont le compteur indiquait jusqu’à 200 km/h me faisait particulièrement rêver.
Un catalogue des voiles, c’est un peu pareil. Du rêve à gogo, sans compteur mais avec des A, B, C, D… qui devraient nous inciter à un certain recul. Ce n’est pas parce qu’on en est au centième vol qu’on peut acquérir une voile B. Certains peuvent, d’autres non, certaines voiles B s’y prêtent, d’autres non. Enseignants et essayeurs nous le rappellent constamment. Tout comme ils nous disent que les sellettes cocon ne sont pas pour tous et pour tout, car elles réclament un réel niveau d’expérience et de lucidité.
A propos de rêve, la télé, ces derniers temps, nous a offert quelques belles publicités où le parapente est roi. Tel le petit clip réalisé en Nouvelle Zélande par Jean Baptiste Chandelier pour la marque automobile Seat (*). Si notre petit monde du parapente avait voulu s’offrir une campagne de promotion, il n’aurait pas fait mieux. Et là, c’est gratuit ! Alors… merci JB.
Pierre Pagani
(*) JB Chandelier est l’auteur des fameuses vidéos Light Line et Touch, à regarder toute affaire cessante sur Internet si vous ne les connaissez pas déjà.
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