« Quelle importance ce qu’on est, ce qu’on pense, ce qu’on va devenir ? On est quelque part dans le paysage jusqu’au jour où on n’y est plus » a écrit Yasmina Reza dans son livre »Babylone »
Les scientifiques tentent de nous ouvrir l’esprit avec de belles images. Ainsi, dans la tête d’un chat, il y a 10/27 (10 puissance 27) atomes, ce qui représente le nombre de cerises qui tiendraient, bien serrées les unes contre les autres, à l’intérieur de la planète terre. On nous explique aussi que chaque atome est rempli de vide : l’atome avec son noyau autour duquel tournent des électrons serait comparable, en dimensions, à une pomme au milieu d’une cathédrale dont les murs représentent l’espace des électrons. On nous dit encore que des planètes comme la nôtre, il y en a des milliards, que des galaxies (contenant chacune des milliards de planètes comme la nôtre) il y en a des milliards aussi, et qu’il y aurait peut être même des milliards d’univers. Vertige ! On ne serait donc que de bien petites choses perdues au milieu de nulle part. Des petites choses qui durent le temps d’une étincelle, ou comme dit un proverbe chinois, le temps que met un cheval au galop à franchir un ruisseau. Les astronautes observant la Terre à travers leur hublot devaient se dire que nos misères terrestres sont bien peu de choses, vues de loin. Seuls nos egos nous font croire que nous sommes importants alors que nous ne sommes que fourmis parmi d’innombrables fourmis.
Signé : un lecteur de Parapente Mag sans importance, donc peu importe mon nom !