Bienvenue chez les vivants !
Richard Gallon on l’a connu gamin. Jeune parapentiste surdoué, pionnier du cross et de l’acro, marginal décalé, attachant, atypique, fin coureur de jupons, croqueur de vie, il illuminait notre petite planète du parapente. Aujourd’hui, à 46 ans, il vient de passer quatre longues années entre la vie et la mort, plusieurs mois dans le coma, à cause d’une maladie dont il commence à se guérir. Richard sort de cet enfer avec sa classe habituelle et gageons qu’une fois toute son énergie retrouvée, il nous surprendra encore. Kti l’a rencontré (page 20) : chacune de ses réponses est une petite boule de vie et d’intensité. Cette vie, Richard l’aime encore plus après avoir failli la perdre. Pourtant, avant sa maladie, il n’avait cessé de prendre des risques. On sait bien que le risque zéro n’existe pas et qu’il y a un équilibre à trouver entre l’ennui d’une vie qui ne comporterait aucun risque et les excès que peuvent entrainer nos rêves de vie intense. Et c’est un peu la conclusion de notre dossier sur les accidents (page 24). Le reste dépend strictement de nous : le choix de faire ou non l’effort de nous former et de nous entrainer, le choix du matériel que nous utilisons, le choix des aérologies dans lesquelles nous volons. Au bout du compte, la lucidité nous rappelle que, statistiquement, l’activité la plus dangereuse reste la vie, avec 100% de mortalité constatée.
Au sommaire de ce Parapente mag n°187 (déc. 2019 – janv. 2020) :
Flash: records au Brésil
Visage : Richard Gallon
Dossier : Pourquoi des accidents
Site : Marseille
Interview : Hubert Aupetit
Récit : Flying Light vols et tests
Essais : Air Design Vivo, Niviuk Skin 3, Bi Nervures Kido
Tuto Raül Rodriguez